mardi 5 janvier 2010

La vie est belle

Il est entré dans ma vie sans faire de bruit, presque sur la pointe des pieds, souriant, attentionné, discret, doux et sensible. Depuis maintenant presque 3 mois, nous nous rapprochons de plus en plus l'un de l'autre, nous apprenons à nous connaître, il a su prendre le temps et m'en faire cadeau. J'ai su recevoir ce cadeau et m'en servir. Oui, il a suffit d'un tout petit peu de temps pour que je laisse enfin une ouverture assez grande dans mon coeur afin qu'il puisse y entrer. Il a suffit de peu pour que je lui fasse une place, il a su se confier doucement et j'ai compris son message. C'est une période très heureuse !

lundi 12 octobre 2009

Reviendra-t-il?

Hier, j'ai rencontré l'homme de ma vie. Je le revois aujourd'hui. Nous avons parlé de tout et de rien. Nous avons roulé jusqu'au lieu de ce qui nous rapprochait depuis toujours. Nous avons fait quelques belles rencontres. La nôtre était la plus importante. Nous avons soupé ensemble et il est reparti, m'a serré fort dans ses bras que j'espère encore. Je sais bien que d'avoir des attentes est bien déstabilisant. Je me force à ne pas trop espérer. Que le temps m'apporte la paix, que le temps lui apporte l'amour, que le temps nous soude ensemble.

jeudi 17 septembre 2009

Dérivation

Après la lecture du texte, elle avait l'impression que toute cette histoire n'avait été qu'une route mal pavée aux fondations qui sont parties dès la première grosse pluie. Comment peut-on dire Je t'aime avec toute cette intensité et l'instant suivant, ce même je t'aime est dilué, décoloré par un autre instant subit, éclair foudroyant survenu de façon inattendue dans son cerveau en cogitation permanente qui s'accroche à toutes nouvelles impressions, visions et qui le fait partir à la dérive de sa propre vie. Pour un instant, bref, il pond toute une histoire de désirs, d'espoir, de soupirs pour ensuite revenir sur sa planète, bien réelle, remplie de mécontentement, de questionnements et d'auto dérision de lui-même.

On ne joue pas avec les émotions; ce n'est pas un terrain de jeux ni d'explorations-éclairs. Les émotions sont à la base de la stabilité d'un être; trop d'émotions sont comme un bateau sur une mer déchaînée : ça donne le mal de mer et mal à l'âme. On devient le naufragé de soi-même, de sa propre tempête.

Une fois arrivé dans l'eau après avoir pris la décision de plonger du haut d'une falaise, il faut nager pour garder sa stabilité.

vendredi 13 mars 2009

Souper de filles

Je reviens d'un souper de filles. Et oui, on fait cette rencontre une fois par année pour souligner la journée du 8 mars, pour les femmes que nous sommes. Quelle belle gang! Cette année, Suzanne et Nathalie ont préparé et organisé cette soirée. Au Plato. Le resto est fermé du 10 au 24 mars mais on a eu le resto pour nous seules : 30 femmes qui rient, qui échangent, tantôt sérieuses, tantôt folles à lier. Super bonne bouffe! On a eu droit à un spectacle de baladi : génial. Ce fut encore une fois, une soirée très agréable. Merci à nos 2 organisatrices. L'an prochain, 2 autres prendront la relève avec d'autres idées. On ne s'ennuie pas!

dimanche 1 mars 2009





Le petit oiseau vert et le guerrier

Un petit oiseau vert naquit et grandit auprès de ses pères et mères.




Au fil des années, quelque chose en lui s’installa, qu’il n’avait pas demandé, mais qui grandissait en lui. C’était un guerrier. Un guerrier protecteur pour le petit oiseau vert. Car le petit oiseau vert se sentait constamment menacé par le monde extérieur. Alors, il lui fût aisé d’accepter le guerrier qui avait élu domicile dans son intérieur car il le protégeait. Du moins le pensait-il.



Pendant plusieurs années, le guerrier provoqua des tempêtes dans le cœur du petit oiseau vert jusqu’au jour ou le petit oiseau se mit à ne plus apprécier la protection du guerrier. Il tenta à plusieurs reprises de le chasser mais le guerrier revenait toujours et le petit oiseau vert se réfugiait derrière car il avait peur. Il avait peur que s’il réussissait à chasser le guerrier, il se retrouverait sans défense. Il n’avait pas appris à se défendre seul.

Les années passèrent avec les tentatives de plus en plus fréquentes du petit oiseau vert qui s’était aperçu que le guerrier lui nuisait alors qu’il devait le protéger. Le coeur du petit oiseau vert lui faisait mal et il piaillait de son cri perçant pour se faire entendre du guerrier; mais tous ses efforts demeurèrent vains jusqu’au jour ou un autre guerrier arriva et affronta le guerrier du petit oiseau vert sans armes.




Le petit oiseau accueillit cette arrivée dans sa vie avec ses peurs, les bras levés en guise de méfiance. Mais le guerrier non armé, se moquant bien de l’armure blindé, trompa la vigilance du guerrier du petit oiseau vert et réussit à entrer en contact directement avec le cœur du petit oiseau vert.

Il lui expliqua que point n’est besoin d’armes pour sa propre défense quand il suffit d’accueillir et d’accepter le bonheur, celui-ci ne devant jamais être mis à la torture puisqu’il se présenterait toujours de la même façon : pas d’armes; alors point n’est besoin de défenses.


Tout apparut alors clair pour le petit oiseau vert; il venait enfin de comprendre sa vraie nature et que cette nature plaisait beaucoup plus que son guerrier. Il put dès lors préparer son plan pour anéantir son guerrier car il savait maintenant comment faire : sa nature était plus belle et forte que les armes dont se servait le guerrier pour paraître imposant et inattaquable.


Le petit oiseau vert put ainsi couler des jours heureux sans peur et faire grandir son bonheur qu’il croyait perdu à jamais.

dimanche 15 février 2009

Hier c'était la St-Valentin. J'ai passé une journée magnifique car cette journée, subtilement déguisée en course contre la montre pour avouer son amour, n'est en fait, pour une célibataire comme moi, qu'une superbe occasion de faire plaisir à quelqu'un; et bien c'est ce que j'ai fait.

La récompense est grande quand on fait plaisir et en plus, c'est gratuit et donné avec le coeur.

Je remercie mon guide spirituel pour sa présence car je deviens une femme qui se voit autrement, qui sait qu'elle a beaucoup à donner pour toute personne qui veut recevoir.

Cette personne m'a chaleureusement remerciée pour la plus belle St-Valentin qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps. Quel bonheur de recevoir sans demander! Je vais le refaire c'est sûr et dès que l'occasion se présentera.

Alors, pour les coeurs esseulés, ne vous en faites pas; si vous trouvez en vous le chemin qui mène au bonheur, vous vous apercevrez qu'il n'aura probablement pas l'image que vous vous en faites: trouver l'âme soeur.

Non, c'est plutôt VOUS que vous retrouverez, VOUS, que vous aimerez, VOUS, à qui vous pardonnerez, VOUS, que vous verrez d'un autre oeil, VOUS, que vous écouterez. Vous deviendrez plus sage et là et seulement là, ce bonheur tant attendu se manifestera sous une forme que vous ne soupçonniez pas : ça viendra du dedans, de vos tripes: VOUS VOUS AIMEREZ.

Bonne saint-Valentin!

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dimanche 1 février 2009

Moment intime

Je n'ai pas changé parce que je le quitte, je le quitte parce que j'ai changé.
Changée doucement au fil des ans vers ce que je suis réellement - moi - toute crue avec mes rêves, mes pensées, mes désirs, mes envies, mes folleries, mes incompréhensions, sur un fil invisible comme un funambule , sans rien pour me soutenir sinon ma farouche volonté et si je tombe, je me relèverai, brisée peut-être, mais plus grande.
Tu vis en moi comme un souffle chaud qui sous sa douceur m'apporte la force de voir la vie belle et bonne.
Je t'aime.
Tu n'es pas un amour que je mérite, tu es l'amour que je vis, car l'amour ne se mérite pas, il se vit, se partage et grandit.
Il n'a pas besoin de raisons ou de pourquois, il est lui-même.
Il est tellement lui-même qu'on lui ressemble.
L'amour est le plus beau voyage et si tu veux voyager avec moi, nous ferons des escales dans les plus beaux ports de la vie, ou le temps s'arrêtera pour saluer nos coeurs avec ses yeux.
Et lorsque tu fermeras les yeux pour goûter la douceur du vent sur ta peau, il se mêlera à mon souffle et aux caresses de mes lèvres.
Nous irons au gré de la vague et quand elle voudra nous jeter sur les récifs, nous deviendrons habitants du ciel ou de l'onde qu'elle ne pourra déchiqueter.
Nous laisserons le soleil caresser nos écailles et nos plumes brilleront.
Si les tourments nous guettent, nous hibernerons nos coeurs; remplis d'amour, ils survivront jusqu'aux jours meilleurs.
Nos yeux couvriront l'autre de milles parures ou le mettront à nu.
Quand nous ferons l'amour, nos esprits communiqueront dans un autre monde.
Tu seras mon guide, je serai ton chemin.
Ensemble, nous serons libres.